C’est quoi l’éducation bienveillante ?

L’un des défis majeurs des parents est de bien éduquer leurs enfants. C’est en effet ce qui garantit qu’ils seront utiles à la société. Aujourd’hui, les punitions et les corrections ne permettent pas toujours d’obtenir de bons résultats. C’est pourquoi les psychologues conseillent de recourir à l’éducation bienveillante. De quoi s’agit-il ? Focus !

Éducation bienveillante : Définition

L’éducation bienveillante est une éducation axée sur l’empathie et le respect de la personne de l’enfant. Comme stipulé sur le site Grandir avec Mino , cette forme d’éducation est basée sur l’attitude du parent vis-à-vis de l’enfant. L’éducation bienveillante s’oppose à toute forme de violence. Elle s’appuie sur des principes simples. Au nombre de ceux-ci, il y a la préservation de l’intégrité de l’enfant. Pour ce faire, les parents doivent tenir compte des besoins de l’enfant comme c’est le cas de tous les membres de la famille.

Éducation bienveillante : principes

Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, cette forme d’éducation n’évite pas les conflits entre géniteurs et enfants. Cependant, au lieu de sanctionner l’enfant sur-le-champ, il faut lui expliquer pourquoi il est puni. L’éducation bienveillante veut que les parents cherchent une solution adaptée à la situation.

Elle prône le calme et le développement d’une attitude positive face à son enfant lors d’une confrontation. En effet, les fessées, les gifles, les châtiments corporels de tout genre impliquent le recours à la violence. C’est aussi le cas pour les mots grossiers qui peuvent agir sur le psychisme de l’enfant.

Idéalement, ce qu’il faut faire, c’est de fixer les règles de vie à la maison en présence de l’enfant. Ainsi, il se sentira impliqué dans la vie familiale. Si vous voulez, vous pouvez même lui demander Si lui-même a des règles à proposer.

Éducation bienveillante : Les formes de punition

L’éducation bienveillante marque une différence entre l’enfant et ses actes. Elle considère que ce n’est pas l’enfant qui est mauvais. C’est plutôt ce qu’il a fait. De cette façon, l’enfant peut reconnaître ses erreurs et essayera de se corriger pour convenir aux attentes de ses parents. De son côté, le parent doit inciter et encourager son enfant à réfléchir sur son comportement et à prendre de bonnes résolutions.

Avec cette manière d’éduquer, on ne parle ni de récompenses ni de punitions. Par exemple, après une mauvaise action, le parent peut lui expliquer pourquoi son attitude n’était pas bonne et les conséquences de ce comportement. Par ailleurs, lorsque l’enfant se comporte bien, il ne doit pas être récompensé. Bien au contraire, ses parents doivent lui expliquer en quoi ils apprécient son comportement et ce qu’ils ressentent. Ils peuvent le remercier.